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Élagage & Étêtage 77 Seine-et-Marne

Élagage dans le 77

Tailler ses arbres est nécessaire en jardinage pour les aider à grandir complètement en encourageant l'éclosion des fleurs, pour faire progresser les récoltes de fruits ou bien simplement pour garder les plantes en bonne forme. L’élagage nécessite des compétences de pointe et du temps, et si vous manquez de l’un ou de l’autre (voire des deux), alors n'hésitez pas: contactez-nous.

Élagage & Étêtage 77 Seine-et-Marne

Étêtage en Seine-et-Marne

Procéder à l’étêtage d’un arbre consiste à couper sa flèche pendant sa croissance dans le but de contrôler sa hauteur. Cet acte est très technique et doit être exécuté au bon moment, au risque sinon que la pourriture s’installe dans le tronc. L'étêtage est donc une taille de formation qui doit être planifiée pour un sujet en particulier dans le but de créer un gobelet, un arbre têtard, une tige, une demi-tige ou une tonnelle… et non afin de dégager la vue ou limiter la hauteur d’un plant devenu incontrôlable.

Basiques de la taille d'un végétal: quand, comment et pourquoi élaguer?

Élaguer un arbre: pourquoi?

L'action d'élaguer revient à faire une coupe des végétaux selon un schéma précis, dans l'objectif de conserver la forme naturelle de l’arbre, le maintenir sain, faire durer la qualité du bois ou bien orienter un végétal à croissance accélérée. Toutefois, personne ne s’improvise élagueur, car cette taille résulte d’une pensée compréhensive des impacts sur l’aspect de l’arbre, son état phytosanitaire, sa croissance et son intégration dans le paysage.

Voici les différents types d’élagages:

  • Élagage de forme: il s’agit de rendre le végétal plus joli en jouant sur sa silhouette. Chaque essence étant différente, l’élagage se devra de respecter la spécificité propres à chaque espèce.
  • Élagage phytosanitaire: effectuée pour couper les bois morts ou malades, tailler les branches meurtries par le vent ou un choc extérieur, ou encore soulager la ramure pour que les branches ne se rompent pas sous leur propre poids.
  • Élagage dans le but de préserver la qualité du bois: principalement effectué pour la sylviculture, sur des arbres dont le tronc est compris entre 50 et 60 cm.
  • Élagage pour orienter la croissance rapide de l'arbre: effectué dans un but esthétique, légal, et/ou pratique (ombre portée, champ de vision…).

Période propice pour élaguer un arbre?

Il y a deux périodes principales pour effectuer un élagage de ses arbres: au printemps ou bien à l’automne et au début de l’hiver.

  • Au cours du printemps: on dit que l’arbre est en sève, c'est-à-dire en croissance: il cicatrise facilement ses plaies, mais la présence de feuilles rend l’élagage plus difficile en termes de visibilité et de volume à évacuer. Par ailleurs, la taille doit être plus douce pour ne pas perturber le cycle de croissance. Enfin, c’est également la saison de la libération des spores de champignons, qui peuvent contaminer les plaies.
  • Au cours de l’automne et du début de l’hiver: l’arbre aborde son repos végétatif, et sur les essences caduques les feuilles sont absentes. C’est donc à la fois un moment où l’arbre possède des réserves d'énergie et où l’élagueur peut évaluer facilement son travail. En revanche, le froid rend l’opération plus dangereuse pour l’artisan qui effectue la taille, et l’arbre n’est pas en mesure de cicatriser ses plaies avant le printemps, augmentant le danger de propagation de maladies ou la contamination par des champignons.
  • Au cours de l’été: on ne procédera à aucune forme d'élagage, qui augmenterait alors le stress hydrique du végétal qui souffre déjà de la chaleur de l’été.

Comment élaguer un arbre?

Élaguer un végétal est une opération dangereuse, technique et complexe. C’est pourquoi nous vous conseillons de faire appel à un artisan professionnel pour l'effectuer. Si vous tenez toutefois à procéder par vous-même, ne négligez jamais les aspects de sécurité:

  • Ne montez pas dans l’arbre si vous n’êtes pas assuré et ne maîtrisez pas les techniques de grimpage! Travaillez directement depuis le sol ou depuis une nacelle. Si vous devez utiliser une échelle de manière exceptionnelle, utilisez en une de faible hauteur pour travailler, sans dépasser les 2/3 de la hauteur de l’échelle, et toujours en binôme pour sécuriser les pieds de celle-ci, et sans utiliser de tronçonneuse.
  • Assurez avec un cordage chaque grosse branche débitée afin de contrôler sa chute.
  • Travaillez systématiquement en équipe afin de pouvoir bénéficier de plusieurs points de vue et d’une réaction rapide en cas d’accident.
  • Portez systématiquement vos équipements individuels de protection (casque, lunettes, vêtements anti-coupures, chaussures de sécurité…)

Aspects législatifs sur l’élagage

Informations pratiques:

  • Location: l’entretien des arbres est à la charge exclusive des propriétaires depuis 2004.
  • Mitoyenneté: chaque propriétaire d'arbre est tenu d’élaguer les branches qui dépassent chez son voisin au niveau de la limite de propriété. Par contre, le voisin n’a pas d'autorisation de couper lui-même les branches, mais il peut agir en justice contre le propriétaire de l’arbre s’il ne respecte pas la réglementation. Toutefois, il peut couper lui-même les racines, brindilles et ronces. Les fruits qui tombent de manière naturelle sur sa propriété lui appartiennent, mais il ne peut pas cueillir les fruits attachés aux branches ni provoquer leur chute artificiellement. Les plantations doivent être éloignées d'au moins 50 cm de la limite séparative pour les végétaux jusqu’à 2 mètres de hauteur, et à au moins 2 mètres pour ceux de plus de 2m de hauteur.
  • Routes: les végétaux de plus de 2m de hauteur doivent être éloignés d’au moins 2m de la route, 50 cm sinon.
  • Lignes électriques: si l’arbre était planté avant l’arrivée de la ligne électrique, les frais liés à son entretien sont à la charge exclusive de RTE, sinon c’est au propriétaire de s’en occuper. Les distances de sécurité à respecter sont variables en fonction de la localisation (agglomération ou non), de la tension électrique (inférieure ou supérieure à 50.000V) et du type d’isolateur employé sur la ligne.
  • Voies ferrées: les végétaux de plus de 2m de haut doivent être séparés par une distance d’au moins 6m de l’emprise SNCF, 2m sinon.
  • Bruit: la taille par engins bruyants peut s’opérer en jour ouvrable de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30, le samedi de 9h à 12h et de 15h à 19h, le dimanche de 10h à 12h. Ces horaires peuvent être modifiés par arrêté municipal: renseignez-vous auprès de votre mairie.

Matériel d’élagage

En complément de l’équipement de sécurité évoqué par ailleurs, on trouve différents outils pour procéder à un élagage:

  • La perche d’élagage (échenilloir): pour couper des rameaux jusqu’à 1 cm de diamètre,
  • Le sécateur à batterie sur perche: pour les branches jusqu’à 3 cm de diamètre,
  • La scie d’élagage: pour les branches jusqu’à 8 cm de diamètre.

Et bien sûr la tronçonneuse. Il est à noter que depuis 2017, le maniement de celle-ci est encadré par un permis, nommé ECC1, qui se destine également aux utilisateurs occasionnels.

Sécurité et risques

Chaque végétal est un être vivant: il ne faut pas lui enlever plus de 30% de son volume initial par an. En cas de besoin, il est possible d’élaguer en plusieurs années successives. On évitera enfin d’élaguer les branches dont le diamètre dépasse 3 à 5 cm.

Si vous devez évoluer en hauteur ou bien si vous maniez du matériel entraîné par un moteur, le port de vêtements anti-coupures est plus que conseillé, et dans certains cas obligatoires. Ces vêtements sont taillés avec des fibres hautement résistantes, croisées dans le tissu. Si un outil coupant ou la chaîne de la tronçonneuse happe le tissu, celui-ci va s’effilocher sans rompre, tout en formant un bourrelet qui va venir stopper le mouvement avant que la peau ne soit gravement atteinte.

Élagages spécifiques

Élagage des arbres forestiers

La taille des arbres forestiers requiert souvent l’intervention d’un professionnel de l’élagage, d’autant plus que la taille des feuillus et des résineux répond à des exigences et un calendrier particulier.

L’élagage est effectué bien souvent dans des futaies destinées à produire du bois d’œuvre, de qualité, ayant peu de nœuds. On effectue au préalable une taille de formation dans l'objectif de privilégier la flèche de l’arbre.

Élagage des arbres et arbustes d’ornement

Le végétal d’ornement est mis en terre dans un but esthétique. Il n’a pas pour objectif de produire du bois d’œuvre, du bois de chauffage ou encore des fruits. Il peut être planté seul au sein d’une pelouse ou d’un massif, ou bien intégrer une haie libre ou taillée, un bosquet ou encore un alignement le long d’une rue. Ce sont la plupart du temps des arbres dont l'espérance de vie est limitée en raison des contraintes qu’ils subissent: sol compacté, dur, pollué, réverbération des bâtiments, air pollué, soumis à des tailles sévères, etc. Ces végétaux sont ainsi beaucoup plus sensibles aux agressions extérieures et aux blessures, et meurent prématurément.

Pour ces arbres, on procède donc à des tailles douces en vue de conserver la forme naturelle de l’arbre d’ornement. Cependant, il est également possible de modifier celle-ci par une taille régulière mais attention: cette opération doit être poursuivie tout au long de la vie de l’arbre au risque sinon de lui coûter la vie. Tout arrêt rendrait les repousses anarchiques ce qui pourrait menacer sa stabilité et son équilibre.

Élagage d’arbres fruitiers

La taille des arbres fruitiers a pour objectif principal d’augmenter les récoltes. Elle se pratique de manière variable selon l’essence: les arbres à pépins s'élaguent l'hiver, tandis que les arbres à noyaux se taillent en août et septembre.

On sépare la taille de fructification, qui vise à enlever les branches rentrantes et les branches mortes, de la taille de rabattage qui à pour objet de réduire la longueur des branches principales, dans le but de réduire la distance à parcourir pour la sève qui va alors mieux nourrir les fruits proches du tronc et favoriser leur développement.

Élagage des plantes d’intérieur et des vivaces

On n’y pense pas assez souvent, mais pour tailler une plante il est recommandé de désinfecter ses outils, et que ceux-ci soient parfaitement affûtés afin que les coupes soient nettes. On débute par la suppression du bois mort et des tiges malades, puis on raccourcit les branches qui se croisent ou qui empêchent les rayons du soleil de pénétrer au cœur du végétal. Les tailles s’effectuent 5 mm au dessus d’un œil (le nom donné au futur bourgeon).

Pour les vivaces, on effectue un « rabattage », ce qui correspond à une taille plus ou moins franche:

  • Si votre plante a plusieurs cycles de floraison, on procède au rabattage en juillet, à 15 ou 20cm du sol pour leur permettre de fleurir à nouveau. Il faut alors copieusement arroser le végétal suite à l’opération et le nourrir avec un peu de compost.
  • Dans tous les cas, en fin de saison, on procède à un rabattage à quelques centimètres du sol pour faire place nette pour la floraison de la saison suivante: en début d’été pour les vivaces de printemps, en octobre pour les vivaces estivales, en février pour les vivaces graminées.

Élagage des palmiers

Le palmier est particulier car il n'est pas composé de bois, et ses blessures ne peuvent pas cicatriser. Il est donc en soi inutile d’élaguer un palmier, et c’est même hautement déconseillé, car chaque coupe est potentiellement mortelle.

Croissance des arbres en forme libre

La croissance des arbres suit un processus vieux de plusieurs millions d’années. Plus de 350 millions d’années en fait, là où nos premiers ancêtres n’ont que 5 ou 6 millions au compteur. De manière naturelle, l’arbre va se constituer une flèche qui file en hauteur au cours des premières années de son existence et d’un tronc duquel partent des branches inclinées ou horizontales. Celles-ci vont évoluer au cours de la croissance de l’arbre, les branches basses vont rapidement décliner afin de permettre à l’arbre de s’élever. Cet effet est amplifié quand les arbres sont plantés en populations denses, telles qu’en exploitation forestière, ce qui a pour effet de constituer des fûts longs (des troncs sans ramifications).

Au sommet de la flèche, on trouve le bourgeon terminal qui libère une hormone régulatrice de croissance (l’auxine), ce qui évite que les ramifications ne prennent le dessus sur la flèche, qui reste dominante.

Principes de l’étêtage

Si l’on souhaite contrôler la hauteur du fût d’un arbre de manière à rendre les branches plus accessibles, pour faciliter la récolte de fruits par exemple, ou encore pour former une tonnelle, un arbre têtard ou un gobelet, alors on va procéder à un étêtage. Mais cet acte doit être prévu au moment de former l’arbre, c’est-à-dire pratiquement juste après sa plantation!

Étêter un arbre adulte tel qu’un sapin, un épicéa ou un pin est une opération dangereuse pour l’arbre, sauf en cas de dommages considérables, tel qu’un impact de foudre. En effet, les conséquences d’un étêtage sont alors dramatiques:

  • Dans le meilleur des cas, l’arbre va reformer une ou plusieurs flèches en s’appuyant sur des branches solides au sommet qui vont se redresser et ainsi équilibrer de nouveau l’arbre qui pourra poursuivre sa croissance.
  • Ou bien la flèche ne se reforme pas, auquel cas la pourriture vient s’installer dans le tronc, ce qui fragilise la structure de l’arbre et le rend propice aux chutes de branches en apparence saines, même sans vent. Extrêmement dangereux, voire mortel pour quiconque se trouverait en dessous!

De manière générale, un étêtage raté signifie devoir abattre préventivement l’arbre pour la sécurité des biens et des personnes situés autour.

Comment éviter un étêtage trop tardif?

L’une des solutions privilégiées pour dégager la vue ou réduire les risques suite au passage d’une tempête consiste à éclaircir le houppier selon le principe d’une taille douce. Si vous avez un bosquet composé d’arbres de tailles différentes, il est parfois nécessaire d’abattre les plus jeunes sujets, de manière à ne conserver que les arbres adultes, qui seront alors élagués au niveau de leur couronne.

Tailles spécifiques à l’étêtage

Taille en tonnelle

La taille d’un arbre en tonnelle permet de donner à celui-ci une forme de parasol mais à une hauteur moins importante que si l’arbre n’avait pas été taillé et avait poussé naturellement. C’est une opération complexe qui ne convient pas à toutes les essences arboricoles et qui se pratique en hiver afin d’avoir une visibilité maximale.

Cette taille de formation s’opère en permettant à des charpentières de s’épanouir de manière horizontale autour du tronc. Une fois la silhouette équilibrée, une taille tous les trois ans s’avère généralement suffisante pour entretenir l’arbre.

Taille en gobelet

La taille d’un arbre en gobelet est généralement réservée aux arbres fruitiers dans le but de simplifier la collecte des fruits d’un verger depuis le sol ou à l’aide d’une simple échelle. Il s’agit de couper la flèche de l’arbre et conserver une demi-douzaine de branches principales tout autour du tronc afin de donner une forme de gobelet à la couronne de l’arbre.

En moyenne, il faut compter cinq années pour parfaire cette taille de formation, qui permet de conserver un tronc d’environ 60 centimètres, mais qui doit être séparé des autres arbres d’une distance d’environ 4 mètres afin de permettre aux couronnes de se développer convenablement.

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